Prenez une cellule, donnez-lui du temps. Au hasard d’une promenade, vous tombez sur un vieux livre, un tas d’os ? Faites de même.

Laissez le tout se développer, se multiplier, se tâcher, vieillir, rebondir… Et l’ensemble, une fois mûr, formera quelque chose comme de la mémoire.

De génération en génération, d’annotations en annotations, de synapses en synapses et de manuels en manuels, nous héritons à la fois d’un corps et d’un savoir.

Ensemble, ils tissent un fil, une ossature qui défie le temps mais en conserve les traces dans un canevas.